Un grand journaliste a dit un jour que pour qu’une critique positive ait une quelconque espèce de poids il faut qu’elle soit honnête et comporte quand même quelques points négatifs. Passé la blague de citer un certain Elkabbach comme « grand journaliste » je pense en effet que je me devais d’écrire aussi sur mes craintes relatives au service Flattr que je défends pourtant depuis quelques temps maintenant.
Là où il y a centralisation il y a danger…
Le plus gros risque vient bien sûr de la plateforme Flattr elle même : son côté centralisateur me dérange profondément et ce malgré la confiance que j’ai en ses créateurs. Je serai plus à l’aise avec plusieurs petits systèmes décentralisés et non pas un point névralgique qui s’il est coupé ou s’il se fait pirater ferait, de fait, s’écrouler le château de cartes.
Bien sûr c’est un problème qui a aussi son avantage : la centralisation permet un meilleur (et surtout plus simple) contrôle de la technologie.
La bonne nouvelle c’est que cette problématique a été posée à Peter Sünde lors de la conférence Re:publica où celui-ci a dit être conscient du problème et réfléchir à une solution pour contrer ce problème.
Pour moi la seule réelle solution serait que Flattr ferme en tant que plateforme et devienne une solution technique, un protocole en quelques sortes qui relierai tous les acteurs inter-opérants d’un marché des micro-donations sociales à la fois décentralisés et liés par une plateforme centrale commune (mais qui ne contiendrai pour le coup aucune donnée ni sur les clients, ni sur les dons, …) Continuer la lecture