Non je ne suis pas de gauche… désolé ?

C’est fou comme quand on prend parti contre des mesures débiles lancées par un parti mal dirigé et qui s’est perdu dans ses objectifs on est catalogué comme appartenant à celui d’en face, même s’il n’a « d’en face » que le nom… Raté, je m’en suis aussi pris au PS et il n’est pas plus que l’UMP ma couleur politique.

Actuellement si l’on veut voter il faut s’inscrire (presque automatiquement mais j’y reviendrai) dans le sacro-saint clivage gauche / droite. Si je devais m’y inscrire mon cœur d’entrepreneur irait plutôt à droite mais le parti majoritaire à droite n’est pas du tout ce qui représente pour moi une couleur politique dont le rôle est de défendre les entreprises pour créer de l’emploi et de la richesse.

Oui je suis un atroce capitaliste qui croit en les vertus de l’entrepreneuriat, n’ayant pas pour le moment eu la chance de voir un autre régime fonctionner mieux, je me dis que le moins pire est pas nécessairement mauvais dans ses principes – son application c’est autre chose.

Pire encore : le parti de droite actuel foule allègrement au pied des valeurs qui pour moi sont fondamentales comme les droits de l’Homme ou la Neutralité du Net (pour ne citer qu’eux). Mais encore une fois ce n’est pas mieux en face et le jour où un responsable du PS m’a dit mot pour mot « je n’en n’ai rien à branler de la misère humaine » je me suis dit que non, je ne suis définitivement pas de gauche… surtout avec une gauche qui « défend » le peuple plus par carriérisme que par conviction ou qui ne se définit uniquement par l’opposition aux projets de la droite.

Bref je suis bien emmerdé au moment de voter, et ce clivage gauche / droite m’insupporte chaque jour un peu plus. Il part en effet du postulat que l’on doit diviser en deux la population pour que certains soient délibérément mis à l’écart, trop cons, trop pauvres ou trop trop riches qu’ils sont pour participer au débat qui finalement les concerne aussi un peu quand même. Je suis d’autant plus emmerdé que j’ai bien conscience que les informations qu’ont la majorité des français est bien partielle et manifestement orientée (ne me dites pas qu’un téléspectateur de TF1 est en mesure d’avoir un jugement clair sur le pays dans lequel il vit) et que dans ce contexte le vote est finalement un jeu de communication des politiques et des médias plus qu’un choix réel et éclairé du peuple.

Pour le moment, à 23 ans, je n’ai voté qu’une fois : nul.

En 2012 je pense, si je suis toujours en France, que je me déplacerai pour voter. Mais je serai bien emmerdé pour choisir un candidat qui me plaise. Le seul mouvement d’ampleur (donc Parti Pirate exclu, parti auquel va bien entendu mon cœur) qui me paraisse rassembler au-delà de ce clivage nauséabond et contre-productif est le parti des Verts… Reste à voir s’il sera bien mon choix de 2012, pas sûr à l’heure actuelle…

Edit : une chose que j’ai oublié de préciser : je connais des politiques à droite comme à gauche, des militants aussi, qui sont des gens intègres et formidables… Ils ne sont bien sûr pas visés par ce papier et je les prie de me comprendre ou de me questionner 😉

27 réflexions sur « Non je ne suis pas de gauche… désolé ? »

  1. Louis Derrac

    Super article. Je me retrouve parfaitement dans ta position. Révolté contre l’UMP pour de nombreuses raisons, tout en sachant que la gauche campe scandaleusement dans la position facile de parti d’opposition.

    Tout comme toi, ma sympathie va aux verts, mais comme le dit si bien mon frère (bien à droite, lui), les verts, à part l’écologie, n’ont aucun programme. (une exagération, bien sûr, mais pas si loin de la réalité malheureusement…).

    Ah, espérons un jour une politique plus équilibré, un retour du centre pour jouer les médiateurs, et des hommes politiques de gauche comme de droite moins démagogues…

  2. Squelos

    On est tous très mal représentés. La politique reste la politique.
    Tout est dans l’art du mensonge. être un bon orateur c’est être un bon politicien. Il faut savoir quoi dire, quand, comment.

    Mais je suis assez d’accord, souvent quand on critique l’UMP , on se retrouve classé à gauche. Ou alors extrème droite.

    Comme tu le soulignes, il ne faut pas en rester à ces classifications, car la gauche ou la droite ne veux plus rien dire en France. Dans tout les cas ils sont sous l’emprise de lobby. C’est juste que les lobbys varient selon que l’on se situe à droite ou à gauche.

  3. doRian07S

    L’opposition Droite / Gauche est bien dommage car on en oubli les autres partis, plus petit, mais avec un programme plus complet. Mais je ne comprend pas trop ton choix envers les Verts, même si il y a de bonnes idées, j’ai bien peur que Mme Jolie soit trop vite perdu et qu’elle délaisse ces fonctions au fil du temps.
    Heureusement, il y a d’autres partis qui peuvent encore sortir du lot d’ici l’an prochain.

  4. Winael

    @Paul,

    Relis la fin du tome IV d’H2G2, Douglas Adams parle précisément de ce problème lorsqu’il évoque la démocratie des lézards.

    Pour ma part je me définirai plutôt comme un socio-libérale, dont le logo pourrait être le symbole de ying et du yang se mélangeant. J’ai jamais compris en faite la notion de gauche ou de droite… Par rapport à quoi ? (besoin d’un référentiel valide) Ni y’aurait il qu’une dimension ?

    Pour étudier un problème complexe il faut penser multi dimension :
    Regarder depuis la gauche, la droite, mais aussi le haut, le bas, devant, derrière, dans son passé, son présent, son ou ses futurs, depuis l’intérieur et depuis l’extérieur en même temps, saisir les détails tout en intégrant son intégralité. Bref avoir un point de vue multi-dimensionnel.

    Mais ce n’est pas ce qu’on apprend dans les cours de politique. On y apprend les granges lignes de quelques sujets, à magner la langue de bois et la langue brune, les « bons mots », et c’est à peu près tout. Après, « Socialiste » ou « UMP » c’est un option de fin d’étude pour faire sa carrière. Mais généralement, les apprentis politiques ne sont plus guidés par des idéeaux, et un homme « de gauche » peut vite devenir un homme « de droite » et inversement.

    Cela fait quelques temps que j’avais commencé à voter pour NDA le croyant différent (prise de position contre Hadopi, contre l’UMP, publication d’un ouvrage en cc), mais force est de constater qu’en réalité il est malheureusement assez vide comme personnage. Du coup je ne sais vraiment pas pour qui voter l’an prochain 🙁

  5. @desenfumage

    Je me reconnais dans ton témoignage. Gauche, droite, ce n’est qu’un théâtre de guignols. Ce clivage est là pour faire croire que nous avons le choix, mais ce n’est là que pour diviser. On adore mettre une étiquette sur chaque personne.

    Quand on prétend oeuvrer pour tous les français, on écoute aussi les 47% qui n’ont pas voté pour soi, on fait des vrais débats avec l’opposition, pas du « c’est pas moi, c’est l’autre », tout en agissant pour un clan.

    Un programme de gauche ou un programme de droite, ce n’est pas ça qui résoudra les problèmes des français. On doit traiter au cas par cas, et agir au mieux dans l’intérêt de tous.

    J’ai entendu des choses intéressantes de la bouche de personnes dont je ne me sens pas proche, et à l’inverse, des choses horribles de la part de personnes dont je partage en principe la sensibilité. Aucun ne me donne envie de voter pour lui/elle. Et avec le torrent de merde qui se déverse déjà, à 9 mois de la présidentielle, ce n’est pas près de s’arranger 🙁

  6. ropib

    Il me semble que les clivages majeurs au sein de la société ne sont effectivement pas représentés au niveau politique, il y a clairement parfois plus de différence au sein d’un même parti qu’entre les directions de partis opposés. Les choses bougent heureusement et je crois que le média de masse est structurellement obligé de suivre l’idée que rien ne change, l’idée de la Fin de l’Histoire. Ainsi la situation actuelle serait une situation évidente, immuable et naturelle. On se rend toute de même compte que l’appartenance politique strictement liée au statut social n’est dors et déjà plus existante, même si le bobo est encore vilipendé (mais par les partis qui ne peuvent pas compter sur leur fidélité, ni par les médias de masse car ils représentent une clientèle trop volatile). A ce sujet les rassemblements d’indignados sont pertinents: si à un niveau institutionnel, gouvernemental, disons au niveau de l’exercice d’un pouvoir sur les choses matérielles, les indignados ne servent pas à grand chose, leur simple présence dénonce en fait le dysfonctionnement des médias de masse qui ne font que répéter que tout va bien. Manifestement tout ne va pas bien.

    Pour autant une phrase ne me semble pas juste dans ton article: « une gauche qui « défend » le peuple plus par carriérisme que par conviction ». En effet, n’y a-t-il pas meilleure conviction que de défendre les autres par carriérisme ? Je veux dire… faut être sacrément convaincu pour croire que les autres sont convaincus par un truc qui dans les faits ne recueille que très rarement la majorité des suffrages. Enfin il me semble que c’est en rapport à la critique de Bourdieu envers Royal que tu fais cette remarque. Si Royal n’est pas forcément sincère je ne suis pas certain que Bourdieu n’ai jamais dit de connerie (en l’occurrence pour moi c’en est une parce que ça reste collé à la surface des postures en face de l’appareil médiatique) et en plus ce n’est pas forcément celui qui a la plus grande flexibilité politique: il n’est certainement pas représentatif de la liberté et de la complexité des références politiques que tu revendiques, c’était quand même quelqu’un de parfois dogmatique.

  7. Romain

    être de gauche ne signifie pas être favorable à un parti actuel se réclamant de l’héritage de la gauche, et c’est la même chose à droite. Ce n’est pas parce que tu ne te reconnais dans aucun parti que tu ne peux pas avoir une attirance pour une couleur politique. Tu te dis de droite et sans attache partisane, tout comme je me dirais plutôt de gauche sans préférence partisane non plus.

    Si ce clivage est si souvent utilisé c’est qu’il est très parlant et convient à beaucoup de monde, c’est tout.

    Btw, les verts ne sont pas en dehors de ce clivage gauche/droite, ils ont clairement pris parti à gauche car rester dans le flou ne leur profitait pas.

  8. jcfrog

    je ne suis pas trop d’accord sur un point, pour moi le clivage gauche droite des options politiques existe, ce n’est pas de la foutaise.
    d’ailleurs tu te sens proche des verts mais ils sont radicalement de gauche (je sais il y a des verts de droite)
    moi je me sens profondément de gauche mais je ne vis pas ça comme un clivage. Dans le web je rencontre bcp d’entrepreneurs que j’aime, et pour certains clairement de droite, ça ne nous empêche pas de communiquer ni même d’être amis.
    je crois qu’il y a un aspect très positif à entreprendre, c’est juste la répartition des richesses qu’il faut surveiller. Je suis pour l’impôt! 🙂
    Mais il est entièrement à revoir pour que tout le monde sente qu’il est juste.
    Bref, comme je dis toujours, je suis très à gauche mais je préfère un homme de droite honnête à un homme de gauche pourri 😉
    l’intégrité, c’est ma Valeur

  9. razgavarie

    Perso, 28 ans, à tendance socio-libéral (http://en.wikipedia.org/wiki/Social_liberalism) parti qui n’existe pas en France, je n’ai jamais voté, ne me reconnaissant dans aucun parti D/G; et je ne le ferais pas avant plusieurs années … ne vivant plus en France mais en Europe du nord depuis 2 ans.
    Je vous laisse Hapodi, Dadvsi, Lopsi et autre neutralité du Net … pour ne citer que les décrets en rapport avec les thèmes abordés ici.

    J’avoue que la géographie/patrimoine français me manque beaucoup, heureusement, pour ça l’avion existe 🙂

  10. mkz

    C’est le mode de scrutin (majoritaire à 2 tours) qui fait que la vie politique s’est polarisée autour de 2 camps, plutôt social d’un côté et plutôt libéral de l’autre.
    Certains promettent de tout changer (VIe République, scrutins proportionnels, révocation en cours de mandats), mais il faudrait que les petits partis concernés, essentiellement EELV et le MoDem ait un jour la possibilité de réformer la Constitution, et c’est pas demain la veille (voir plus haut…)

  11. Olivier Mehani

    J’ai toujours eu ce sentiment que se réclamer d’un parti politique, quel qu’il soit, était une façon de renoncer à son libre arbitre et sa liberté de prendre des décision au cas par cas. Ne parlons même pas d’obtenir une carte de membre, et la brandir comme un bulletin de vote à vie.

    Ce clivage est problématique dans la mesure où aucun des deux côtés, qui ne servent finalement qu’à aggréger un ensemble d’idées, plus ou moins bonnes, sous une même enseigne, n’est moins pire que l’autre en moyenne.

  12. mosquito

    – depuis quand être entrepreneur signifie – fatalement – être de droite ? Il va falloir sérieusement réviser vos conceptions, vous êtes précisément victime du lavage de cerveau orchestré par le capitalisme depuis des décennies.

    – vous êtes « tombé » sur un con de gauche ? OK, et alors ? Rassurez-vous, il y en a dans tous les partis, de toutes les couleurs, sur tous les continents. Je ne pense pas, ceci dit, qu’ils soient forcément majoritaires.

    Le « tous pourris », désolé, ça n’est en rien constructif.

  13. mosquito

    @razgavarie

    « … ne vivant plus en France mais en Europe du nord depuis 2 ans.
    Je vous laisse Hapodi, Dadvsi, Lopsi et autre neutralité du Net … pour ne citer que les décrets en rapport avec les thèmes abordés ici.

    J’avoue que la géographie/patrimoine français me manque beaucoup, heureusement, pour ça l’avion existe 🙂  »

    Sympa pour les autres… le vote par procuration, vous y avez pensé ?

    Et si vous voulez – absolument – raisonner de manière égoïste : pensez simplement à votre retour. Quel pays souhaitez-vous retrouver, dans quel état ?

  14. razgavarie

    @mosquito: »Sympa pour les autres… le vote par procuration, vous y avez pensé ? »

    Oui, je donne ma voix a mes parents -travailleurs libéraux- qui continuent de payer taxes après taxes et je leurs laisse le choix de voter pour qui bons leurs semblent.

    « Et si vous voulez – absolument – raisonner de manière égoïste : pensez simplement à votre retour. Quel pays souhaitez-vous retrouver, dans quel état ? »

    Je sais que c’est une façon de penser très égoïste et exagérée de ma part, mais quel retour ?
    Celui où l’on aura pas de retraite (ou ultra-minime), où le système de sécurité sociale sera encore plus en faillite qu’il ne l’est déjà, où la précarité de l’emploi sera monnaie courante pour mes enfants ?

    Le seul retour que je vois pour le moment, c’est en France, à la campagne en tant que propriétaire si possible avec ma baie de serveurs dans la grange à coté du tracteur 🙂 (on peut rêver non …)

  15. JmZ

    Ce n’est pas les Verts, c’est Europe Écologie-Les verts, la nuance est de taille ! Là où les Verts ont toujours échoué et se sont collés une image de bisounours en France, Europe Écologie est une alternative écologique européenne crédible.

    Si en plus Eva Joly, qui n’est pas politicienne et procure à bien des égards des garanties d’intégrité (un juge qui a su résister à des pressions extraordinaires tout de même, cf. l’affaire Elf, etc.) que n’a aucun autre homme/femme politique, si en plus, donc, Eva Joly est élue candidate de EELV (c’est en cours, c’est décidé auourd’hui ? je ne sais pas), alors on a un candidat qui porte à la fois des valeurs démocratiques, écologique et d’entrepeunariat — ce qui n’est pas antinomique.

    De toute façon, à long terme, l’écologie est la seule politique valable (et allez, je sens que je vais êter taxé d’éco-terroriste !).

  16. Kyoku57

    Le truc qui me gène dans ton argumentaire, et tu l’as dit plusieurs fois, c’est l’idée de partir de la France.

    Quand ton pays ne te convient pas, il y a deux choix : le fuir ou le changer. On est tous d’accord pour dire que changer c’est plus dur que de fuir, mais cela n’en vaut il pas la chandelle ?

    A titre personnel, je ne me suis jamais intéressé à la politique mais depuis que j’ai une môme et que je vois ce qui se passe dans les structures qui l’accueillent (crèche, école, garde), je me dis qu’on a eu des bonnes choses ces dernières années sous la DROITE, mais qu’on l’a fait au détriment de choses plus fondamentales et que notre éducation et notre système de santé part en sucette.

    Que faire ? Discuter, parler avec son entourage, échanger les points de vue, tweeter, facebooker ou googleplusé (vu que t’es inscrit ^^). Le meilleur moyen de propager les idées est d’en parler autour de soi. Pas besoin de faire de la politique gauche/droite, ou d’adhérer à une organisation quelconque. Il suffit chacun à sa manière d’alerter l’opinion.

    Il me semble que c’est ce que tu fais, alors pourquoi partir, là où on pourrait s’attendre à ce que tu cries de plus belle ?

    Même si tu crois parler à un mur, n’oublie pas que les murs ont des oreilles 😉

  17. romi

    oui, c’est toujours la même histoire (surtout à l’approche des présidentielles en France!)

    de droite, de gauche ou d’ailleurs, catholique, musulman, bouddhiste ou autre… les principes de base sont toujours pavés de bonnes intentions.
    les problèmes viennent toujours de leurs mise en œuvre, de l’arrivisme, de l’égoïsme, de la corruption qui en découle…
    je pense que c’est surtout ces aspects qui seraient à travailler à l’avenir, les garde-fou (!), le désintéressement des acteurs de « l’état », le clientélisme…

    je rêve depuis longtemps déjà (avant l’Internet) d’un « état » complètement désintéressé de toutes ces pollutions, de tout ce pourrissement.
    je rêve d’un état sans tête, où les acteurs seraient anonymes et bénévoles, une démocratie ouverte à la participation de tous.
    ça sera peut-être possible dans l’avenir, mais vu les intérêts en jeu et l’inertie du système actuel, bah ya du boulot!

  18. Lohiel

    La Droite ne favorise pas la libre entreprise en France : c’est le présupposé qui est faussé là. Actuellement, le gouvernement favorise les multinationales et les grosses boîtes au détriment des petites entreprises. Ce sont des « monstres » qui ont déjà, en l’espace de 30 ans, stérilisé à peu près tout le paysage entrepreneurial français. Et dont les « snipers » nourris de clientélisme, aujourd’hui, continuent à descendre consciencieusement quantités d’initiatives allant dans le sens d’un renouveau de l’économie. C’est du vécu (j’ai 50 ans et j’ai souvent été à mon compte), j’avais développé ici :
    http://blogs.mediapart.fr/blog/lohiel/110311/le-capitalisme-deteste-les-createurs-dentreprises

  19. mosquito

    @ lohiel

    Tout à fait.
    Je suis (un peu) plus âgé que vous, même constat. Les « entreprises du CAC40 » font tout pour noyer les jeunes pousses prometteuses… au pire en les achetant avant qu’elles ne valent trop cher, en les faisant ainsi rentrer dans le moule.
    Concernant les entr. publiques : pas de prise de risque, pas d’innovation, pas de partenariat… tu es un gros ou tu vas te faire f… voir. Et on voit ensuite débarquer une boîte US, mêmes idées, même techno ou presque, mais épaulée par du capital risque à coup de millions de dollars.

    Bref, être entrepreneur n’est ni de gauche, ni (surtout pas) de droite en France. C’est tout simplement une mission (quasiment) suicide.

  20. ropib

    Schumpeter en a très bien parlé. Il faudrait réussir à mettre en place un libéralisme qui laisse une place au capitalisme comme moyen d’entreprendre et non comme un fondement économique, un libéralisme encadré donc puisque aussi bien économiquement que politiquement que dans toute organisation sociale (même de machines, d’animaux…) une liberté totale aboutit rapidement à sa disparition.

  21. Super

    Je me sens profondément de gauche, mais j’avoue ne pas trouver beaucoup de parti qui me conviennent… Parti pirate ? Parti pour la décroissance ? Il doit y avoir quelques mouvements écolo minoritaires et discrets aussi… je suis surtout profondément républicain. Je le serai tant qu’ils ne nous abîmeront pas trop cette constitution qui nous protège encore un peu.

  22. Ping : En vrac 2011-07-17 : simplement Nat

  23. MsTeshi

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