http poisoning – Blog perso de Paul Da Silva http://www.paulds.fr Tue, 08 Jun 2010 11:53:29 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.14 IPFuck : alors comme ça l’adresse IP est une donnée sure ? http://www.paulds.fr/2010/06/ipfuck-alors-comme-ca-ladresse-ip-est-une-donnee-sure/ http://www.paulds.fr/2010/06/ipfuck-alors-comme-ca-ladresse-ip-est-une-donnee-sure/#comments Sun, 06 Jun 2010 20:27:48 +0000 http://blog.p4ul.info/?p=947 Depuis qu’internet existe le legislateur n’a eu de cesse de vouloir le contrôler. Parfois en essayant d’en contrôler le contenu, souvent en essayant d’en contrôler les acteurs. Pour ce faire il se basait souvent sur une donnée réputée sûre : l’adresse IP.

Mais les choses ont évolué et les technologies avec et, aujourd’hui, cette donnée n’est plus une donnée sûre !

Pourtant les lois qui continuent à être votées, Hadopi en tête, se basent toutes sur un relevé de ces fameuses adresses.

Depuis des mois (peut-être même plus d’un an) je ne laisse mon adresse IP presque nul part à l’aide d’une extension firefox que je vous avais déjà présenté ici : Modify Headers. Mais cette solution ne me suffisait plus et au vu des événements récents j’ai commencé à me poser des questions sur une généralisation et une simplification de cette méthode que j’utilisai jusqu’alors.

Puis l’actualité a été défrayée par un certain SeedFuck, logiciel de torrent poisoning dont je vous ai rapidement parlé sur mon dernier billet à propos d’Hadopi.

C’est ça ! Il faut que je combine les deux outils pour arriver à une solution très simple à l’utilisation et qui finisse d’achever l’adresse IP qui, encore aujourd’hui, fait accuser des innocents…

C’est ainsi qu’est né IPFuck (nommé d’après SeedFuck donc), le premier logiciel d’HTTP poisoning. Le principe est sensiblement le même qu’avec SeedFuck : il s’agit d’envoyer, en plus de sa vraie adresse IP que l’on ne peut pas masquer sans que les paquets ne se perdent, trois adresses générées aléatoirement, selon des règles que vous choisissez dans les options, ou parmi une liste d’adresses que vous choisissez.

Le serveur qui reçoit la requête l’interprète et renvoie la réponse au bon endroit. La navigation se passe donc exactement comme si vous n’aviez pas installé l’addon pour vous. Mais le site sur lequel vous vous êtes connecté a enregistré (potentiellement, tout dépend du code utilisé) 4 connexions différentes, dont trois sont effectuées avec une adresse qui ne vous appartient pas.

Et pour télécharger ce tout petit plugin qui devrait (enfin) finir de persuader quelques bien pensants que l’adresse IP n’est plus une preuve, c’est ici que ça se passe : IPFuck !

Important : quelques précisions sur l’utilisation et les limites d’IPFuck.

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